L’alerte est désormais nationale. Ce mardi 17 juin 2025, face à la gravité des faits et au risque toujours présent, le ministre des Transports a demandé l’immobilisation immédiate de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un remplacement d’airbags Takata, déjà connus pour leur dangerosité.
La mesure intervient après la confirmation d’un second décès directement lié à ces dispositifs défectueux, cette fois en France métropolitaine. Selon le parquet de Reims, l’autopsie d’une femme de 37 ans, décédée à la suite d’un accident survenu le 11 juin sur l’autoroute à hauteur de Reims (Marne), établit « la responsabilité de l’airbag » dans le drame.
Dans les faits, après une collision avec un poids lourd, l’airbag Takata de sa Citroën C3 a littéralement explosé. Le dispositif a été « éjecté du véhicule » et retrouvé quelques mètres plus loin sur la chaussée. Une « pièce métallique » s’est logée dans le larynx de la conductrice, entraînant de graves blessures au visage. Elle est décédée des suites de ses blessures le samedi soir suivant, a précisé le procureur de Reims, François Schneider.
Cette affaire tragique fait écho à de multiples incidents déjà recensés en Outre-mer ces dernières années. Le défaut de fabrication des airbags Takata, pointé du doigt depuis plus d’une décennie dans le monde entier, continue de faire des victimes malgré des campagnes de rappel.
Le ministère des Transports appelle tous les propriétaires de Citroën C3 et DS3 à vérifier en urgence si leur véhicule est concerné par une opération de remplacement. Une plateforme dédiée devrait être mise en ligne dans les prochaines heures pour faciliter les démarches.
