À la résidence Cannaie à Ducos, la colère monte parmi les locataires. Depuis plusieurs mois, l’herbe n’a pas été coupée, donnant à la résidence un aspect laissé à l’abandon. « Nous payons un loyer avec des charges qui augmentent et la résidence est dans cet état », déplore l’un des habitants.
Au-delà des herbes hautes, la gestion des poubelles suscite aussi l’indignation. De nombreux déchets s’entassent, favorisant la prolifération de rats et accentuant le sentiment d’insalubrité. Excédés, certains résidents ont pris l’initiative ce mercredi de couper eux-mêmes l’herbe et d’élaguer les arbres.
Contactée, la SIMAR explique cette situation par un imprévu. « Nous avons dû faire face au désistement de l’entreprise titulaire du marché d’entretien des espaces verts sur le patrimoine du territoire sud depuis le mois de juin 2025 », indique la direction. À cela s’ajoute la période cyclonique, propice à une croissance rapide de la végétation et à une recrudescence des nuisibles.
La SIMAR affirme avoir lancé une nouvelle consultation afin de trouver un prestataire et « régulariser la situation ». Dans l’attente de finalisation de cette procédure, l’organisme promet de veiller à ce qu’un passage soit effectué sur l’ensemble de ses sites « afin de remédier à cette gêne occasionnée et rétablir un cadre agréable pour tous ».
En attendant, les habitants de la Cannaie, eux, espèrent surtout voir des actes concrets rapidement.
