L’épidémie de chikungunya, bien que non autochtone, inquiète les autorités sanitaires martiniquaises. Après un premier cas détecté le 2 avril 2025, un deuxième cas importé de La Réunion vient d’être confirmé par l’ARS Martinique. Les deux cas ne présentent aucun lien direct, ce qui n’enlève rien à la vigilance nécessaire.
Dès l’identification de ce nouveau cas, des actions de lutte antivectorielle ont été menées dès le mardi 6 mai par l’ARS, en lien avec Santé publique France et la Collectivité Territoriale de Martinique. Ces actions ciblent les zones fréquentées par la personne contaminée, notamment aux Trois-Ilets, Fort-de-France, Le François et Rivière-Salée.
Les mesures comprennent la destruction des gîtes larvaires, des traitements anti-moustiques adultes si besoin, ainsi qu’une campagne de sensibilisation auprès de la population.
Les autorités rappellent les gestes essentiels pour limiter la propagation des arboviroses comme le chikungunya ou la dengue : éliminer les eaux stagnantes, se protéger contre les piqûres de moustiques et consulter un médecin en cas de symptômes (fièvre, douleurs musculaires ou articulaires).
Le chikungunya est une maladie virale transmise principalement par le moustique Aedes aegypti, aussi vecteur de la dengue et du Zika. En Martinique, ce moustique est particulièrement actif de jour. La maladie se manifeste en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre, avec des douleurs parfois très invalidantes.
La vigilance reste donc de mise pour éviter toute circulation locale du virus sur le territoire.