La direction régionale de CANAL+ a présenté à la pLa direction régionale de CANAL+ a présenté à la presse sa nouvelle feuille de route pour les territoires Antilles-Guyane. Un plan de transformation centré sur la simplification des offres, l’accélération du déploiement de la fibre, la flexibilité des abonnements, et un soutien accru à la production locale. Interviewé à l’issue de la conférence, Benjamin Belle, directeur général de CANAL+ Antilles-Guyane, revient sur les raisons et les ambitions de cette mutation stratégique.
Une identité unifiée : CANALBOX devient La Fibre CANAL+
La première annonce forte de cette matinée : l’abandon de la marque Canalbox, au profit d’une offre regroupée sous l’enseigne CANAL+. Une volonté assumée de clarté, selon Benjamin Belle :
« Proposer d’un côté la fibre sous la marque Canalbox, et de l’autre les chaînes sous CANAL+, c’était devenu peu lisible. Aujourd’hui, tout est rassemblé sous une même bannière : télévision et Internet cohabitent sous le nom CANAL+. »
Un changement de nom qui s’accompagne d’une logique de convergence : une seule marque, une seule interface client, un seul espace d’accès aux contenus et à la connectivité. CANAL+ & MAX : une nouvelle offre 100 % digitale, sans engagement Autre innovation présentée : l’offre CANAL+ & MAX, lancée en série limitée à 25 €/mois.
Accessible uniquement en ligne, sans décodeur et sans engagement, elle s’adresse aux usagers « ultra-connectés ». « C’est une réponse directe aux attentes de flexibilité de nos abonnés.
Vous vous abonnez à 22h depuis votre téléphone, et vous accédez immédiatement à vos contenus », résume Benjamin Belle. L’offre inclut les chaînes CANAL+, le cinéma six mois après sa sortie, les créations originales, le sport et l’intégralité de la plateforme MAX (The Last of Us, House of the Dragon…).
Une volonté claire : ancrer CANAL+ dans les territoires Au-delà des technologies, l’ancrage local est réaffirmé comme une priorité stratégique. CANAL+ revendique son rôle de producteur et de diffuseur des talents caribéens, avec plus de 20 productions locales accompagnées chaque année.
« Nos abonnés nous disent qu’ils veulent se voir à l’écran. C’est pour cela qu’on soutient des séries comme Dream’On ou Wish. Non seulement elles sont regardées ici, mais elles voyagent aussi, jusqu’en Afrique ou dans l’Hexagone. »
L’entreprise confirme son implication dans l’écosystème local : repérage de talents, coproductions, diffusion multiterritoire et investissements ciblés.
Une réponse à la fracture numérique
La conférence a également été l’occasion de revenir sur les initiatives en matière de connectivité, particulièrement en Guyane, où les contraintes techniques rendent l’accès au très haut débit plus complexe.
CANAL+ s’appuie sur un partenariat public-privé avec la Collectivité Territoriale de Guyane pour cofinancer les raccordements dits « complexes » (zones éloignées, tranchées à réaliser…).
« On ne peut pas parler d’inclusion numérique sans garantir l’accès jusque chez l’abonné. C’est ce que nous faisons avec ce partenariat, en complément du projet Caribbean qui renforce l’accès à l’Internet international », explique Benjamin Belle.
Une stratégie offensive sur tous les fronts
Entre un repositionnement de marque, une digitalisation des offres, une production locale renforcée et des investissements ciblés dans la fibre, CANAL+ affiche une vision claire pour la décennie à venir : devenir un acteur intégré de l’audiovisuel et des télécommunications dans les territoires ultramarins.
« Nos territoires sont en pleine transition numérique. CANAL+ veut être un partenaire de cette transformation, fiable, engagé, et à l’écoute des besoins locaux. »tresse sa nouvelle feuille de route pour les territoires Antilles-Guyane. Un plan de transformation centré sur la simplification des offres, l’accélération du déploiement de la fibre, la flexibilité des abonnements, et un soutien accru à la production locale. Interviewé à l’issue de la conférence, Benjamin Belle, directeur général de CANAL+ Antilles-Guyane, revient sur les raisons et les ambitions de cette mutation stratégique.