Souffrant d’aphasie, l’acteur Bruce Willis met fin à sa carrière

Rédaction ZayActu
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Bruce Willis va devoir mettre un terme à sa carrière. C’est ce qu’annonce Demi Moore, son ex-femme et mère de ses trois filles, dans un message publié ce mercredi sur Instagram.

« Bruce a des problèmes de santé et on lui a récemment diagnostiqué une aphasie qui affecte ses capacités cognitives », écrit la comédienne.

« En conséquence de cela, et après mûre réflexion, Bruce renonce à sa carrière qui a tant compté pour lui », ajoute Demi Moore, dans son message signé par leur trois filles, Rumer, Tallulah et Scout, mais aussi Emma, l’actuelle compagne de Bruce Willis, et Mabel et Evelyn, leurs deux filles.

D’après des spécialistes américains, l’aphasie survient souvent après une attaque cérébrale ou un traumatisme crânien et empêche le patient de communiquer normalement. « Cela peut affecter votre capacité à parler, écrire et à comprendre un langage, à la fois sous sa forme orale et écrite », expliquent-ils.

Maladie dégénérative

L’aphasie est une maladie dégénérative, une pathologie du système nerveux central qui a des répercussions sur le langage. Il existe différentes formes d’aphasie, plus ou moins sévères, mais qui toutes sont handicapantes. La famille de l’artiste n’a pas donné de détails sur celle dont il souffre. Bruce Willis, âgé de 67 ans, apparaîtra cette année dans plusieurs films, dont Fortress 3, Soul Assassin ou encore White Elephant.

Révélé notamment par le film Boire et déboires de Blake Edwards, Bruce Willis a marqué le cinéma des années 1980 et 1990 avec la franchise Die Hard (Piège de cristal), ou encore le blockbuster Armageddon. Il s’était forgé avec la série Clair de lune, aux côtés de Cybill Shepherd, une image de personnage narquois un brin désabusé, qu’il va cultiver tout au long de sa carrière.

Il reste ainsi pour beaucoup John McLane, héros du premier Die Hard, policier increvable et plein d’humour, en marcel sale et les pieds en sang, qui lance à Alan Rickman, le méchant du film son célèbre « Yippee-ki-yay, Motherfucker ».

Très coté à Hollywood, il enchaîne alors les grosses productions, qu’il s’agisse de films d’action classiques (Le Dernier Samaritain, Le Chacal) ou mâtinés de science-fiction comme L’Armée des douze singes, qui avait séduit la critique, ou Le Cinquième Elément de Luc Besson.

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