Les opérations hebdomadaires de contrôle du débarquement des produits de la pêche maritime ont débuté lundi 14 avril 2025, dès 7h00, sous la supervision de l’Unité littorale des affaires maritimes (ULAM) de la Direction de la mer. Trois navires sous pavillon vénézuélien étaient concernés, après avoir transmis les déclarations réglementaires au Centre national de surveillance des pêches.
Parmi eux, le navire EL SUR, qui avait déclaré près de 4 tonnes de poissons à débarquer, a été sélectionné pour un contrôle approfondi. Après vérification par les services vétérinaires de la Direction de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (DAAF), le débarquement a été autorisé. Mais très vite, les agents de l’ULAM ont suspecté un dépassement significatif de la cargaison annoncée.
Une anomalie supplémentaire a été constatée : une partie du poisson était entreposée en vrac dans de la glace, et non conditionnée en caisses comme le prévoit la réglementation. Face à ces irrégularités, l’ULAM a décidé de faire procéder à la pesée complète de la marchandise.
Après cinq heures d’opérations, les agents ont constaté la présence de 1,4 tonne de poissons non déclarée, en présence du capitaine du navire. Le directeur de la mer a immédiatement procédé à la saisie du surplus illégal, redistribué gratuitement à des associations d’aide alimentaire en Martinique. Le capitaine du navire, quant à lui, s’expose désormais à des poursuites judiciaires.
Ces contrôles s’inscrivent dans une politique ferme de l’État et de l’Union européenne pour lutter contre la pêche INN (Illégale, Non déclarée, Non réglementée), qui nuit à une gestion durable des ressources marines et met en péril les acteurs respectueux des réglementations en vigueur.