C’est un tournant important dans la politique de sécurité routière. À partir du 29 décembre 2025, tout conducteur contrôlé à plus de 50 km/h au-delà de la vitesse autorisée s’exposera à des poursuites pénales, même en l’absence de récidive. Jusqu’ici, ce type d’infraction était sanctionné comme une contravention de 5ᵉ classe, assortie d’une lourde amende et d’un retrait de points.
Une infraction désormais qualifiée de délit
Avec cette réforme, le grand excès de vitesse change de statut. Il devient un délit, jugé devant le tribunal correctionnel. Cette requalification entraîne automatiquement une inscription au casier judiciaire, un élément susceptible d’avoir des conséquences durables sur la vie professionnelle et personnelle des contrevenants.
Des sanctions nettement renforcées
Les peines encourues vont bien au-delà de l’amende. Les juges pourront prononcer une peine de prison, généralement aménagée mais juridiquement possible, ainsi qu’une suspension ou une annulation du permis de conduire. La confiscation du véhicule pourra également être décidée dans certains cas.
Un message clair envoyé aux automobilistes
Pour l’exécutif, cette réforme vise à frapper fort contre des comportements considérés comme parmi les plus dangereux sur la route. Les excès de vitesse importants sont régulièrement pointés comme un facteur aggravant des accidents graves et mortels. En durcissant la réponse pénale, le gouvernement entend renforcer l’effet dissuasif et responsabiliser davantage les conducteurs.
Une entrée en vigueur imminente
La date est désormais fixée : le 29 décembre 2025. À partir de ce jour, les forces de l’ordre appliqueront ces nouvelles dispositions sur l’ensemble du territoire. Un changement de taille, à quelques jours seulement de la fin de l’année, qui impose aux automobilistes une vigilance accrue.










