Parmi eux, celui de Gwladys Roger, la trésorière du RPPRAC. Absente lors des faits, elle s’est présentée au commissariat de Fort-de-France, en milieu de matinée, malgré l’absence de convocation préalable. Les autres personnes mises en garde à vue sont Mario Briand et Florence Saint-Pierre. Selon nos informations, elles ont été libérées quelques heures plus tard.
Dans un communiqué de presse, le RPPRAC par l’intermédiaire de Aude Goussard et Rodrigue Petitot a tenu à rappeler avec fermeté que cette affaire n’a jamais été entachée par aucune agression, aucun vol, aucune dégradation de biens publics ou privés. Lors du procès du R, la semaine dernière, les juges avaient requis l’audition des trois membres ayant accompagné ce dernier à la résidence préfectorale.
Ces récentes actions des autorités traduisent, aux yeux du RPPRAC, une instrumentalisation manifeste de la justice détournée de son rôle au profit d’intérêts politiques visant à discréditer un mouvement légitime. Les moyens disproportionnés employés lors de ces opérations, habituellement réservés aux criminels de haut vol, témoignent d’une volonté délibérée de diaboliser nos membres, assimilés abusivement à des terroristes.