La matinée de ce vendredi 5 décembre aura marqué un tournant dans le dossier des bourses sanitaires. Après plusieurs semaines d’inquiétude et de précarité pour certains étudiants, plusieurs dizaines d’entre eux se sont rassemblés pacifiquement devant les locaux de la Collectivité Territoriale de Martinique pour demander des explications sur le retard persistant des versements.
Une mobilisation portée par différents témoignages de détresse, révélés ces derniers jours, et amplifiée par l’absence de communication claire sur les délais.
Une délégation d’étudiants reçue par la CTM
En fin de matinée, une délégation a finalement été reçue par :
Alexandre Ventadour, conseiller territorial,
Eddy Marie-Sainte, directeur général adjoint en charge de l’Éducation, de la Formation, de l’Emploi et de la Jeunesse,
Rita Raumel, coordinatrice pédagogique de l’IFSI.
Cette rencontre a permis aux étudiants d’exprimer directement leurs difficultés financières, leurs inquiétudes et leur sentiment d’abandon.
La CTM leur a présenté un point d’étape actualisé, confirmant qu’un blocage technique national avait empêché le transfert des fonds, mais que la situation était en cours de résolution.
Selon la collectivité, le problème venait d’une défaillance sur la plateforme de paiement de la Banque de France, signalée par le CNOUS.
Les fonds finalement encaissés : une régularisation enclenchée
Dans un communiqué publié ce même jour, la CTM annonce que le virement d’1 million d’euros, effectué le 28 novembre, a été encaissé ce vendredi 5 décembre par le CROUS.
Celui-ci procède désormais aux opérations nécessaires pour verser les bourses “dans les plus brefs délais”.
Cette avancée intervient alors même que les étudiants manifestaient pour alerter publiquement sur leur situation.
La CTM se veut rassurante mais reste observée
La CTM affirme comprendre les difficultés rencontrées et assure se tenir à disposition des étudiants pour les accompagner dans leurs démarches.
Cependant, sur le terrain, beaucoup attendent de voir la date effective du virement avant de parler de retour à la normale.
Pour les étudiants présents ce matin, cette première réponse était attendue, mais la vigilance reste de mise.









