Les autorités et les concessionnaires automobiles de Martinique alertent une nouvelle fois sur la dangerosité des airbags Takata, déjà responsables de plusieurs accidents graves dans les territoires ultramarins. Malgré plusieurs années de rappels, 14 000 véhicules circulent encore aujourd’hui avec un airbag susceptible d’exploser, sur les 33 000 initialement identifiés. Le risque est accentué par les conditions climatiques locales, notamment la chaleur, l’humidité et la salinité, qui accélèrent la dégradation du dispositif.
Après une première campagne de communication menée en juin et plus de 1 500 contrôles réalisés durant l’été, un second volet de mobilisation démarre le 25 novembre 2025. L’objectif est clair : retirer au plus vite du parc automobile martiniquais un airbag défectueux encore présent sur un véhicule sur dix.
Un remplacement simple, gratuit et prioritaire
Les concessionnaires martiniquais rappellent que le remplacement des airbags Takata est totalement gratuit. Les pièces sont disponibles, les rendez-vous sont traités en priorité et l’intervention dure généralement entre 30 et 90 minutes selon les modèles. Pour savoir si un véhicule est concerné, il suffit de vérifier son numéro d’immatriculation ou son numéro VIN via le dispositif mis en place.
Les airbags défectueux ont été installés entre 1996 et 2019, ce qui signifie qu’un large panel de véhicules peut être concerné, y compris des modèles plus anciens encore en circulation.
“Chaque jour compte” : un appel pressant aux automobilistes
Les autorités rappellent qu’un airbag défectueux présente un danger immédiat. Elles invitent donc les propriétaires à prendre rendez-vous sans attendre pour protéger leurs proches et contribuer à éliminer ce risque sur les routes martiniquaises. Les personnes ayant vendu, immobilisé ou mis à la casse leur véhicule sont également encouragées à le signaler afin de mettre à jour les données et d’améliorer l’efficacité de la campagne.









