Après l’agression violente subie par la direction et les personnels du collège Belle Étoile à Saint-Joseph, un élève de 14 ans a été placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé devant le tribunal pour enfants en décembre prochain. Face à cet acte jugé inacceptable, le Syndicat National des Personnels de Direction (SNPDEN-UNSA) Martinique exprime son indignation et annonce une série d’actions symboliques afin d’exiger davantage de sécurité dans les établissements scolaires.
Une indignation face à un acte grave
Le SNPDEN-UNSA Martinique dénonce fermement l’agression dont ont été victimes les personnels éducatifs du collège Belle Étoile. Selon le syndicat, cet événement illustre l’urgence de renforcer la sécurité et le respect au sein des établissements scolaires.
Trois objectifs guident la mobilisation : sensibiliser la communauté éducative et le grand public, exiger des mesures concrètes pour protéger les personnels et manifester une solidarité pleine et entière envers les victimes.
Une semaine d’actions symboliques
En concertation avec l’IDFO et l’UNSA Éducation, le syndicat a prévu plusieurs initiatives :
- Toute la semaine : port d’un vêtement ou d’un accessoire blanc en signe de soutien et diffusion d’une image de solidarité en photo de profil.
- Lundi 8 septembre : débats et échanges sur la violence scolaire dans les établissements.
- Mardi 9 septembre : rencontres avec les fédérations de parents et représentants d’élèves.
- Mercredi 10 septembre : pas d’accueil des élèves et rassemblement pacifique en blanc à 8h30 au collège Belle Étoile, suivi d’une réunion avec la mairie pour préparer l’audience avec la rectrice.
- Jeudi 11 septembre : conférence de presse.
- Vendredi 12 septembre : audience avec Mme la Rectrice.
Une réponse judiciaire attendue en décembre
Le mineur mis en cause a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement prévu en décembre devant le tribunal pour enfants. Pour le SNPDEN-UNSA, cette affaire doit marquer un tournant : « Nous devons agir pour que de tels actes ne se reproduisent plus », insiste le syndicat, qui appelle à une mobilisation collective afin de défendre la sécurité des personnels éducatifs en Martinique.