- La Cour de cassation a confirmé la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, rendant définitive sa sanction pour le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Il s’agit de sa deuxième condamnation pénale, après celle des écoutes. Cette décision est distincte du dossier sur le financement libyen présumé de 2007, pour lequel l’ancien président, déjà détenu 21 jours sous bracelet électronique, sera rejugé en appel du 16 mars au 3 juin 2026.
Nicolas Sarkozy est désormais définitivement condamné pour le dépassement massif des frais de sa campagne présidentielle de 2012. La Cour de cassation a rejeté le dernier recours de l’ancien chef de l’État dans l’affaire Bygmalion, clôturant un dossier judiciaire ouvert depuis près de dix ans.
Cette décision inscrit une seconde condamnation pénale au casier judiciaire de Nicolas Sarkozy, après celle prononcée en mars 2021 dans l’affaire des écoutes. Dans l’affaire Bygmalion, il avait été reconnu coupable d’avoir dépassé le plafond légal des dépenses électorales, en raison d’un système de fausses factures destiné à masquer l’ampleur des meetings de campagne.
Il s’agit toutefois d’un dossier distinct de celui sur le financement libyen présumé de la campagne de 2007, pour lequel Nicolas Sarkozy a été récemment condamné à cinq ans de prison, dont trois ferme. Il a déjà effectué 21 jours de détention sous bracelet électronique dans le cadre de cette procédure.
Un nouveau procès se profile néanmoins. L’ancien président a fait appel de cette condamnation et sera rejugé du 16 mars au 3 juin 2026 devant la cour d’appel. Ce rendez-vous judiciaire s’annonce comme l’un des plus attendus de l’année politique à venir.









