Etats-Unis : un homme noir meurt étouffé lors d’une violente interpellation filmée. 4 policiers limogés

Ce lundi (25 mai 2020), un homme noir, du nom de George Floyd est mort étouffé lors d’une violente interpellation à Minneapolis aux Etats-Unis. Cette scène a été filmée par des passant. Dans la vidéo on y voit effectivement un policier poser son genou sur sa nuque, lui coupant alors la respiration. L’homme criait « s’il vous plaît, je n’arrive pas à respirer, mon estomac me fait souffrir. J’ai mal au cou, pitié je n’arrive plus à respirer… » avant de perdre connaissance et de ne plus jamais se relever. « L’homme paraissait déjà mort avant l’arrivée de l’ambulance. Il a clairement essayé de leur dire qu’il ne parvenait plus à respirer et ils l’ont ignoré », raconte à NBC News une témoin qui a filmé l’interpellation.

Le lendemain les 4 policiers impliqués dans l’interpellation ont été démis de leur fonction. Une enquête va être ouverte par le FBI afin de savoir ce qui s’est réellement passé. En tout cas, cette vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux a suscité une vive émotion. Il faut aussi savoir que ce n’est pas la première fois que ce genre de situation arrive aux Etats-Unis. En 2014, Eric Garner, un homme noir est décédé à New York après avoir été étouffé par un policier. Pour l’heure, rien ne filtre sur les causes exactes de l’interpallation.

« Être noir aux Etats-Unis ne devrait pas être une condamnation à mort »

Selon les autorités, George Floyd, suspecté de contrefaçon, se serait opposé à son arrestation par les forces de l’ordre. Un précédent rapport de la police mentionnait sa mort à l’hôpital et non au cours de son arrestation. Il a été annoncé plus tard dans la soirée que le FBI allait enquêter sur les circonstances exactes de son décès. « Nous demanderons justice pour la famille de George Floyd et demandons et des réponses de la part de la police de Minneapolis », a déclaré Benjamin Crump, l’avocat de la famille de George Floyd.

Pour le maire de Minneapolis, Jacob Fray, le limogeage des policiers impliqués dans l’interpellation était la bonne chose à faire.