L’ouragan Melissa a poursuivi son intensification spectaculaire dans la nuit de dimanche à lundi pour atteindre la catégorie 5, la plus redoutable sur l’échelle de Saffir-Simpson. Selon les dernières données du Centre national des ouragans (NHC), le cyclone affiche désormais des vents moyens soutenus de 260 km/h, accompagnés de rafales dépassant les 310 km/h, ce qui en fait un phénomène extrêmement dangereux.
Les météorologues redoutent des conditions dévastatrices sur son passage dans les prochaines 48 heures. La Jamaïque, Haïti, la République dominicaine, ainsi que l’est de Cuba se trouvent directement menacés par le cœur du système. Les Bahamas et les îles Turques-et-Caïques pourraient également subir de plein fouet les effets de Melissa d’ici la fin de semaine, avec des pluies torrentielles, des inondations majeures et une élévation significative du niveau de la mer.
Les autorités locales de plusieurs pays caribéens ont déjà décrété des alertes cycloniques et appellent les populations à se préparer immédiatement. Les habitants des zones côtières les plus exposées sont invités à rejoindre les abris sécurisés et à suivre les consignes officielles.
Melissa s’inscrit désormais parmi les cyclones les plus puissants observés dans l’Atlantique ces dernières années, rappelant les souvenirs douloureux laissés par des systèmes comme Irma ou Maria. Les experts mettent en garde contre une évolution encore incertaine de sa trajectoire, mais insistent sur un point : le danger est réel et imminent pour une large partie de la région caraïbe.










