Le jeudi 9 janvier 2025, un article du journal Libération révélait une enquête accablante sur les comptes du groupe Bernard Hayot en évoquant des profits « suspects » après avoir eu connaissance de documents internes, mettant, en lumière l’ampleur de ses bénéfices réels.
Le titre de l’article est le suivant : « les profits suspects du Groupe Bernard Hayot en outre-mer » parlant de marges exorbitantes, d’opacité financière et d’entorses à la concurrence… Pour rappel, en pleine mobilisation contre la vie chère en Martinique qui a débuté, le 1er septembre dernier, le groupe GBH est pointé du doigt dans cette crise sociale.
Du côté de GBH, ils n’ont pas tardé à réagir par voie de communiqué de presse, en indiquant que le journal Libération s’appuie « sur nos détracteurs habituels et un ancien salarié qui nous dénigre et nous diffame dans un esprit de vengeance. Ces attaques instrumentalisent notre groupe. Elles sont infondées et approximatives, sans considération pour nos salariés, nos clients et nos fournisseurs… »
Dans le même communiqué, le groupe GBH indique que leurs marges sont très comparables à celles pratiquées dans l’hexagone et que dans l’automobile, le métier n’est pas le même que celui d’un distributeur dans l’hexagone.