Une conférence de presse du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources et Afrocaribéens) se tenait, ce mardi matin à Dillon à Fort-de-France. Lors de cette conférence, plusieurs points ont été abordés, comme les raisons du départ de la table ronde du 5 septembre dernier, la dénonciation de l’arrestation jugée abusive par les représentants d’Emmanuel au Lorrain et une présentation des orientations de cette semaine.
Concernant le départ de la table ronde en Préfecture, le 5 septembre dernier, ils ont de nouveau expliqué, que le peuple doit entendre ce qui se dit lors des échanges. Le refus catégorique du préfet, Jean-Christophe Bouvier de filmer en direct sur les réseaux sociaux va en contradiction avec leurs valeurs et les promesses faites à la population d’être toujours transparents sur ce qui se fait et se dit.
Une seconde table ronde est d’ailleurs prévue, ce jeudi matin à 10 heures, toujours en préfecture. Seront-ils présents ?
À chaque rendez-vous qui sera proposé au peuple, on sera présent, car on n’a pas le choix, on travaille pour le peuple, mais à chaque fois, qu’ils ne respecteront pas le peuple, on y mettra fin. On vient avec un bon état d’esprit, mais il faut qu’ils en fassent de même. Il faut que le peuple entende ce qui se dira s’est exprimé Rodrigue Petitot, président du RPPRAC.
Ils ont également fait savoir ne pas accepter les propositions faites lors de la toute première table ronde de la semaine dernière.
Il s’agit d’une réplique de 2009. À l’époque, on avait 10 mesures, 15 ans après, on en a 11. Le préfet n’a pas à choisir pour le peuple et ces mesures n’ont aucun sens pour nous. (Aude Goussard)
Une arrestation jugée abusive par les représentants du RPPRAC
En parallèle, le RPPRAC dénonce l’arrestation jugée abusive d’Emmanuel, un militant arrêté lors d’une action de blocage pacifique de l’enseigne Carrefour Market au Lorrain, le week-end dernier. Cet acte de mobilisation visait à protester contre les pratiques commerciales, jugées, injustes et contribuant à la hausse des prix. L’interpellation d’Emmanuel est perçue par le RPPRAC comme une tentative de répression face à une mobilisation légitime contre la vie chère. Placé en garde à vue, il était reparti libre.
Mais selon des informations de son avocat, il aurait été de nouveau interpellé, ce mardi matin et placé à la prison de Ducos. Le RPPRAC a indiqué que cette arrestation ne restera pas sans réponse, sans donner plus d’informations à ce sujet.
Pour rappel, ce mardi matin, le centre commercial Océanis au Robert et Carrefour Cluny sont bloqués.