Dans un univers où passion et profession se croisent, Leeah redéfinit les contours du marketing d’influence. Ancienne infirmière, elle est aujourd’hui une créatrice de contenu reconnue, brisant les clichés et inspirant des milliers de femmes. Dans cet entretien pour Femme Libère Ton Potentiel, Leeah dévoile les coulisses de sa transition professionnelle audacieuse, sa vision du marketing d’influence, et comment elle utilise son parcours et son corps pour émanciper et inspirer. Découvrez l’histoire d’une femme qui a troqué sa blouse d’infirmière contre la liberté de créer, d’influencer et de vivre pleinement sa passion.
Une Transition Audacieuse vers l’Empowerment et la Liberté Créative
Le marketing d’influence est un domaine qui suscite beaucoup de curiosités et parfois des malentendus. Peux-tu nous partager ton expérience personnelle et nous expliquer comment tu as bifurqué d’une carrière en soins infirmiers vers celle d’influenceuse ?
Le marketing d’influence est souvent vu comme une sphère mystérieuse. Pour moi, c’est une synergie entre les marques et les créateurs de contenu qui, comme moi, partagent leur passion et leur quotidien avec leur communauté. Cette aventure a commencé sur les réseaux sociaux par amour du partage. Avec le temps, cette passion a mûri en une véritable vocation. Ma transition de la blouse blanche à Instagram n’était pas prévue. J’ai toujours adoré partager des moments de ma vie, des conseils ou des trouvailles sur les réseaux. Avec le temps, cette passion m’a construit une belle communauté.
Quitter l’univers hospitalier pour me consacrer à plein temps à cette passion a été une décision majeure. Ce que je fais, c’est bien plus que de poster de jolies photos; c’est s’engager auprès de sa communauté, partager des valeurs, des expériences et parfois même, influencer positivement le quotidien de cette dernière. L’opportunité de faire ce que j’aime, de partager, d’influencer positivement les autres, tout en ayant une flexibilité dans mon emploi du temps, m’a convaincue de sauter le pas.
La transition de carrière que tu as effectuée est impressionnante. Comment gères-tu les perceptions souvent variées, voire critiques, de ce métier ?
La transition n’a pas été exempte de critiques. Beaucoup perçoivent encore le marketing d’influence comme un hobby plutôt qu’un véritable métier. Ce qui m’a aidée, c’est de rester fidèle à ma vision et à mes convictions. J’ai choisi de me concentrer sur le positif, sur l’impact réel que je peux avoir sur ma communauté. Oui, le scepticisme existe, mais il ne définit pas mon parcours ni la valeur de mon travail.
Le marketing d’influence est parfois jugé superficiel. Comment perçois-tu cette critique ?
C’est un défi, sans aucun doute. Le monde ne voit souvent que le résultat – une photo, une vidéo – sans appréhender le travail de fond. Oui, je partage des moments, des produits, mais derrière chaque publication, il y a des heures de réflexion, de création, de montage. Il y a une vraie stratégie pour rester fidèle à qui je suis tout en répondant aux attentes de mes partenaires. Je m’efforce de montrer que l’influence est bien plus qu’une simple publication. C’est un travail qui demande du temps, de l’énergie et surtout, une passion.
C’est un métier complet qui demande beaucoup d’investissement personnel et professionnel. Je comprends les critiques, mais je souhaite aussi qu’on reconnaisse la valeur et le professionnalisme derrière chaque contenu publié.
Ta relation avec ton corps et le marketing d’influence semble centrale. Peux-tu nous en parler ?
Mon corps est, d’une certaine manière, mon outil de travail, mais c’est avant tout le reflet de ma personnalité. Je l’utilise pour exprimer ma confiance, ma féminité, sans tomber dans la vulgarité. Bien sûr, cela attire des critiques, mais le soutien et les retours positifs de ma communauté, notamment des femmes qui retrouvent confiance en elles grâce à mon contenu, sont extrêmement gratifiants. C’est une affirmation de soi que je tiens à propager.
Quels sont les principaux défis de ce métier et les aspects les plus gratifiants ?
Le défi principal est de faire reconnaître notre travail à sa juste valeur. C’est un métier comme un autre, avec ses propres exigences. Les aspects les plus gratifiants sont les retours de ma communauté. Savoir que mon contenu peut avoir un impact positif sur quelqu’un, quelque part dans le monde, est incroyablement valorisant. La liberté de gérer mon emploi du temps et de travailler d’où je veux est également un avantage considérable.
Comment arrives-tu à concilier ta vie publique et ta vie privée ?
Je fais une nette distinction entre les deux. Je partage ce que je décide de montrer et garde le reste pour moi et mes proches. C’est essentiel pour se protéger et protéger sa famille. La clé est de savoir jusqu’où on est prêt à aller dans le partage sans compromettre son intimité.
Marketing d’influence dans un contexte insulaire, qu’en penses-tu ?
Je pense fermement que le marketing d’influence a une résonance particulière dans les communautés insulaires. Dans un contexte où chacun se connaît ou sait qui vous êtes, la proximité et la relation de confiance que nous, influenceurs locaux, établissons avec notre audience sont décuplées. Cela crée une forme d’engagement très forte et très personnelle, qui peut être extrêmement bénéfique pour les marques désireuses de s’implanter ou de renforcer leur présence dans ces communautés.
Enfin, comment envisages-tu l’évolution de ce secteur ?
J’espère une évolution vers plus de reconnaissance et de professionnalisation. Le marketing d’influence a un potentiel énorme, surtout pour les femmes. En s’unissant et en partageant nos expériences, nous pouvons redéfinir les standards et montrer la vraie valeur de notre travail. J’aimerais voir un avenir où notre contribution est pleinement reconnue, où nous sommes solidaires et où nous avançons ensemble vers des objectifs communs.