Afin de lutter contre ce piratage audiovisuel, plusieurs médias , Guadeloupe, Martinique, Guyane les Premières, ViàATV, Canal 10 et le Groupe Canal+ s’unissent dans cette lutte acharnée contre le piratage audiovisuel. Ces médias ont dévoilé leur campagne de communication commune à destination de l’Outre-mer.
Avec le soutien de l’ALPA et de la SACEM, ces chaînes ont décidé d’agir ensemble en effectuant une démarche responsable, collective et pédagogique afin de maximiser les chances de réussites.
« Quand c’est piraté, c’est raté #ProtègeTaTele »
L’objectif de cette campagne est de valoriser l’expérience de qualité que proposent les plateformes légales, en mettant en scène des situations concrètes du quotidien. Elle s’adresse à tous les publics, dans un esprit drôle et décalé, sans être moralisateur ni culpabilisant. La campagne se décline en cinq spots publicitaires qui prennent le parti de l’expérience des utilisateurs ayant recours au streaming illégal.
Les principaux inconvénients attribués à la consommation illégale de contenus sont tournés en dérision, qu’il s’agisse de contenus pornographiques, de mauvaise qualité, de virus informatique, ou encore de vol de données. Mais il est important de souligner que le piratage entraîne également des dommages et des répercussions sur toute la chaîne de valeur : des auteurs aux diffuseurs, en passant par les producteurs, artistes et techniciens. Le piratage freine donc les investissements dans la production audiovisuelle locale.
LES PREMIÈRES, ATV , CANAL 10 et Le Groupe CANAL+ sont convaincus que cette campagne sera à la hauteur des enjeux liés au piratage et qu’elle saura sensibiliser le public sur les comportements à adopter pour réduire les risques de consommation illicite.
Elle sera diffusée pendant plusieurs semaines sur les chaînes de télévision locales et les comptes réseaux sociaux.
Certains journaux également concernés
Si les médias audiovisuels sont particulièrement touchés, il en est de même pour certains journaux, comme France-Antilles. En effet, depuis plusieurs mois, le quotidien des Antilles-Guyane fait face au partage de PDF de leur journal, et ce , chaque jour sur de nombreux groupes Whatsapp et Telegram.
Cette semaine, notre média ZayActu, ainsi que notre collaborateur Resca ont décidé de rédiger un message sur différents canaux pour inciter les internautes à ne plus partager les PDF, notamment ceux du France-Antilles.
Nous tenons à rappeler que cette action vous expose à des poursuites et est dangereuse pour l’avenir de la presse écrite locale. Si l’information n’a pas de prix, elle a un coût.
🗞️ Par solidarité avec France-Antilles, victime d’un partage illégal de la version PDF leur journal, nous tenons à rappeler que cette action vous expose à des poursuites et est dangereuse pour l’avenir de la presse écrite locale.
Si l’information n’a pas de prix, elle a un coût.
— Resca MQ/GP (@resca_mqgp) March 2, 2023