L’Assemblée nationale a voté, ce jeudi soir l’interdiction “des violences éducatives ordinaires” qui comprend la fessée et les gifles. Un texte surtout symbolique qui ne sanctionnera pas pénalement les parents.
La fessée va-t-elle disparaître ? C’est en tout cas le chemin qui a été pris. En effet, la nuit dernière, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction “des violences éducatives ordinaires” qui comprend la fessée et les gifles sur laquelle les opposants se sont faits discrets.
Selon la Fondation pour l’Enfance, 85% des parents français ont recours à des violences dites éducatives. La proposition MoDem réclame au gouvernement un « état des lieux » sur le sujet avant septembre 2019.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a apporté un franc soutien au texte, arguant notamment qu’« on n’éduque pas par la peur » et que cette violence « prétendument éducative » a des « conséquences désastreuses sur le développement de l’enfant ». Un texte symbolique qui ne sanctionnera pas pénalement les parents, car existants déjà.