Un automobiliste qui était en excès de vitesse risque de la prison ferme pour avoir fait un doigt d’honneur à un radar fixe. L’avocat a requis la relaxe, estimant que son client ne pouvait pas être condamné pour un doigt d’honneur adressé à une machine.
Geste déplacé vous dites ? Un automobiliste au volant d’une Opel en excès de vitesse le 22 mai 2015, est flashé par deux radars de Saint-Fourgeux Lespinasse et Bessay-sur-Allier. Lors des flashs les gendarmes se sont aperçus dans un premier temps que la plaque du véhicule est modifiée avec un morceau d’adhésif noir, mais ce n’est pas tout.
Après une enquête, l’automobiliste est retrouvé. Lors de son audience il lui est alors reproché d’avoir fait un doigt d’honneur à deux reprises en passant devant les radars.
Un doigt d’honneur destiné à ma compagne
Le parquet indigné par ce fait, explique que l’automobiliste a par extension outragé les fonctionnaires amenés à visualiser les images à Rennes. Le procureur a alors demandé deux à quatre mois de prison ferme à son encontre.
Du côté de l’automobiliste, s’il a reconnu son excès de vitesse puis payer les amendes qui vont avec, il conteste le doigt d’honneur. Il explique qu’ils étaient destiné à sa compagne présente dans le véhicule avec lui le jour des faits, car elle lui parlait de son ancien compagnon. Son avocat a requis la relaxe, estimant que son client ne pouvait pas être condamné pour un doigt d’honneur adressé à une machine.