La dengue connaît actuellement une phase d’intensification en Martinique. Ces dernières semaines, les consultations pour des symptômes évocateurs sont en nette augmentation en médecine de ville, traduisant une circulation plus active du virus. Cette tendance concerne plusieurs zones de l’île et confirme une dynamique épidémiologique à surveiller de près.
Les cas biologiquement confirmés progressent également, signe d’une transmission bien installée. Plusieurs communes sont particulièrement concernées, notamment Fort-de-France, Case-Pilote, Sainte-Luce et Les Trois-Îlets. Dans le sud de l’île, plusieurs foyers ont été identifiés, illustrant une diffusion localisée mais persistante.
Une situation hospitalière encore maîtrisée
À ce stade, la pression sur les établissements de santé reste limitée. Les passages aux urgences liés à la dengue demeurent relativement faibles et stables, et les hospitalisations restent peu nombreuses. Cette situation permet aux autorités sanitaires de conserver une approche de surveillance renforcée, sans basculer vers un niveau d’alerte plus élevé.
Prévention : un levier essentiel pour freiner la propagation
Face à cette intensification, les messages de prévention restent au cœur de la stratégie sanitaire. La destruction des gîtes larvaires autour des habitations, la suppression des eaux stagnantes et la protection contre les piqûres de moustiques sont essentielles pour limiter la transmission du virus. La vigilance est également recommandée en cas de symptômes afin d’éviter la propagation au sein des foyers.
Alors que la Martinique entre dans une période plus sensible, la mobilisation collective apparaît déterminante pour contenir la circulation de la dengue et prévenir une évolution défavorable de la situation épidémiologique.










