Jean-Claude Asselin de Beauville, la voix emblématique des médias martiniquais, s’est éteint

Figure incontournable de la radio et de la télévision en Martinique, Jean-Claude Asselin de Beauville est décédé mardi 21 octobre à l’âge de 81 ans. Pionnier des médias, voix emblématique du Tour des Yoles Rondes et passeur de culture martiniquaise, il laisse derrière lui une empreinte indélébile dans le paysage audiovisuel et dans le cœur de ceux qu’il a inspirés.

Rédaction ZayActu
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C’est une grande voix qui s’est tue. Jean-Claude Asselin de Beauville, véritable pilier des médias en Martinique, est décédé ce mardi 21 octobre à son domicile à l’âge de 81 ans. L’annonce de sa disparition a plongé le monde de la radio, de la télévision et les amoureux de yoles dans une profonde tristesse.

Un pionnier des ondes

Dès son plus jeune âge, Jean-Claude Asselin de Beauville savait qu’il voulait “faire de la radio”. Une passion qui l’a conduit à intégrer Radio Caraïbes International (RCI) en Martinique, où il a gravi tous les échelons : animateur, journaliste, directeur des programmes, directeur d’antenne, puis directeur général adjoint. Son professionnalisme, sa rigueur et son ton juste ont marqué des générations d’auditeurs.

Visionnaire, il ne s’est pas limité aux ondes. Il a également participé à l’essor de la télévision locale, contribuant à la création de Télé Caraïbes International Martinique (TCI), avant de rejoindre l’aventure d’Antilles Télévision (ATV). Avec lui, la parole médiatique martiniquaise gagnait en crédibilité, en exigence et en humanité.

Une voix, un regard, une passion

Mais c’est surtout sur les flots qu’il s’est fait une place dans le cœur des Martiniquais. Commentateur phare du Tour de la Martinique des Yoles Rondes, Jean-Claude Asselin de Beauville avait cette capacité unique à faire vivre la mer à travers ses mots. Avec une voix posée et un regard aiguisé, il traduisait les manœuvres, les choix tactiques et la beauté des embarcations avec pédagogie et émotion.

Plus qu’un simple journaliste, il était un passeur de culture. Pour lui, les yoles racontaient l’âme martiniquaise, entre tradition, courage et excellence. “La mer parle à qui veut bien l’écouter”, disait-il souvent. Et lui, il savait l’écouter comme personne.

La Martinique perd un grand homme des médias, une voix respectée, un amoureux de son île. Jean-Claude Asselin de Beauville laisse derrière lui un héritage sonore et visuel qui continuera d’inspirer ceux qui, comme lui, croient en la force de la parole et à la beauté des traditions martiniquaises.

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