C’est un coup de maître qui défraie déjà la chronique. Ce dimanche matin, peu après l’ouverture, le Musée du Louvre a été victime d’un braquage d’une audace rare. Selon les premières informations, plusieurs individus lourdement vêtus et cagoulés ont fait irruption dans une salle abritant la collection de Napoléon. En quelques minutes seulement, ils ont brisé les vitrines et se sont emparés de plusieurs bijoux historiques, dont un collier serti de diamants et un diadème appartenant à la collection impériale.
Le montant du butin est estimé à 88 millions d’euros. Les malfaiteurs ont ensuite pris la fuite à bord de scooters, laissant derrière eux un musée sous le choc et un important dispositif policier en alerte.
Une enquête a été immédiatement ouverte par la brigade de répression du banditisme (BRB), tandis qu’un vaste périmètre de sécurité a été établi autour du Louvre. Les forces de l’ordre multiplient les recherches pour retrouver la trace des suspects.
Interrogée dans la matinée, la ministre de la Culture Rachida Dati a assuré que « les dispositifs de sécurité du musée n’ont pas été défaillants », tout en saluant le professionnalisme des équipes du Louvre et des forces de police.
Ce braquage spectaculaire rappelle d’autres affaires retentissantes, comme le vol de la couronne de la Vierge à Notre-Dame de Fourvière en 2017 ou celui de bijoux royaux à Dresde en 2019. Mais cette fois, c’est le plus célèbre musée du monde qui a été frappé et le choc est à la hauteur du symbole.
