Le 15 mai dernier, un incident lors de l’épreuve de culture générale et expression (CGE) du BTS a conduit le ministère de l’Éducation nationale à reprogrammer l’examen pour les académies d’outre-mer uniquement. Ce sont ainsi 1 080 étudiants de Martinique, Guadeloupe et Guyane qui devront composer à nouveau le vendredi 30 mai 2025, de 8h30 à 11h30, dans leur centre d’examen d’origine.
Dans un communiqué officiel publié ce 23 mai, l’académie de Martinique explique que cette date a été choisie pour des raisons de logistique : chevauchement avec d’autres épreuves, mobilisation des personnels, et indisponibilité de nombreux enseignants au-delà de cette période. L’administration remercie les personnels, collectivités et partenaires pour leur mobilisation, assurant vouloir garantir les meilleures conditions possibles pour les candidats.
Mais du côté syndical, le ton est tout autre. Le SNES-FSU des trois académies dénonce une décision injuste et discriminatoire, soulignant que l’épreuve est imposée en plein week-end de l’Ascension, jour férié en Guadeloupe, sans indemnisation prévue pour les personnels mobilisés. « Une nouvelle illustration du mépris envers les réalités locales et les territoires ultramarins », fustige le syndicat, qui appelle à la reprogrammation de l’épreuve à une date plus équitable.
ZayActu avait déjà relayé les premiers retours d’incompréhension sur cette décision. Ce nouvel épisode renforce le sentiment de décalage entre les décisions nationales et les spécificités locales. En attendant, les étudiants concernés n’ont pas d’autre choix que de se préparer une nouvelle fois à cet examen crucial