Le drame qui a frappé l’Ain lundi en fin d’après-midi, causant la mort de deux enfants en bas âge, trouve désormais une explication judiciaire. Ce mercredi, la procureure de la République de Bourg-en-Bresse, Karine Malara, a annoncé que l’explosion mortelle était consécutive au suicide au gaz d’une femme, dont le corps a été retrouvé dans les décombres.
Dans un communiqué, la magistrate précise que l’enquête menée par les gendarmes a permis d’établir « que la femme majeure décédée, retrouvée par les secours mardi, a volontairement mis fin à ses jours en ouvrant le gaz dans son domicile ». Les faits se sont produits vers 17 h 30 au rez-de-chaussée de l’immeuble concerné.
Deux frères, âgés de trois et cinq ans, avaient été découverts lundi soir sous les gravats, en arrêt cardio-respiratoire. Malgré l’intervention rapide des secours, ils n’ont pas pu être réanimés. Le bilan humain s’élève ainsi à trois décès.
Outre ces victimes, 13 personnes ont été hospitalisées en urgence relative. Cinquante-trois autres ont été prises en charge pour des blessures légères ou ont bénéficié d’un accompagnement en cellule psychologique, selon le bilan communiqué par les services de secours.
Les conséquences matérielles sont également importantes. Au total, 22 appartements et sept maisons individuelles sont désormais inhabitables. Mardi, toutefois, les propriétaires de 14 maisons ont pu regagner leur logement, présentant uniquement des dégâts qualifiés de mineurs par les autorités.
L’enquête se poursuit sous l’autorité du parquet de Bourg-en-Bresse afin de finaliser les constatations techniques et d’éclaircir l’ensemble des circonstances entourant cette explosion dramatique, qui a profondément marqué les habitants du secteur.










