Depuis quelques jours, on assiste à une hausse soudaine de la circulation du covid-19 en Polynésie française, une zone pourtant épargnée jusqu’ici par l’épidémie. Quarante-trois nouveaux cas ont été recensés depuis samedi et une longue file d’attente s’étirait lundi à Papeete devant l’Institut Louis Malardé, qui réalise les tests et leur analyse.
La Polynésie avait été peu touchée jusqu’alors par le coronavirus, avec une soixantaine de cas entre mars et juillet. Cette collectivité d’outre-mer n’a part ailleurs déploré aucun décès lié à ce virus. Selon nos informations, le virus a été réintroduit par des touristes, mais aussi par des fonctionnaires: chaque année, une partie des enseignants et des gendarmes sont remplacés par de nouveaux arrivants.
Justement, 50 cas de covid-19 ont été détectés dans les rands de l’Escadron de Gendarmerie Mobile (EGM) de Tarbes. Au total, ce sont 82 gendarmes qui avaient été déployés en Polynésie française qui ont été testés. 50 sont revenus positifs dont un d’entre eux est dans un état jugé grave.
L’ensemble des personnels concernés est confiné jusqu’au 25 août prochain. Un dépistage des familles est en cours. Le service de santé des armées a déjà identifié 105 cas contacts « à risques ». Ces contacts se situent principalement dans l’environnement familial des gendarmes.