- La dengue circule activement en Martinique avec environ une trentaine de cas confirmés chaque semaine. Sans être épidémique, la situation a conduit à un relèvement du niveau de vigilance sanitaire. La lutte contre le moustique Aedes aegypti et l’implication de la population à travers des gestes de prévention simples restent les principaux leviers pour limiter la propagation du virus.
Une circulation active du virus surveillée de près
Depuis plusieurs semaines, les indicateurs épidémiologiques montrent une recrudescence des cas de dengue sur l’ensemble du territoire martiniquais. En moyenne, une trentaine de cas confirmés sont recensés chaque semaine.
Au regard de cette situation, l’Agence régionale de santé de Martinique a décidé d’activer la phase 2 du Programme de surveillance, d’alerte et de gestion des épidémies de dengue. Cette phase correspond à une circulation du virus sous forme de foyers isolés ou sans lien épidémiologique identifié.
Renforcement des actions de prévention et de lutte anti-vectorielle
Cette montée en vigilance entraîne un renforcement des mesures de lutte contre le moustique Aedes aegypti, principal vecteur de la dengue. Plusieurs actions sont actuellement mises en œuvre, notamment le suivi renforcé des zones où des foyers ont été identifiés en lien avec les services de démoustication, l’intensification de la surveillance épidémiologique, ainsi que la sensibilisation des professionnels de santé et du grand public.
Une coordination inter-institutionnelle a également été activée afin d’assurer un suivi partagé et une réponse cohérente entre les différents acteurs locaux.
Pas d’épidémie, mais une vigilance collective indispensable
Si la situation n’est pas qualifiée d’épidémique à ce stade, les autorités sanitaires insistent sur la nécessité d’une mobilisation de tous. Les conditions météorologiques actuelles restent favorables à la prolifération des moustiques, augmentant ainsi le risque de transmission du virus.
Les gestes de prévention restent essentiels. Il est recommandé d’éliminer les eaux stagnantes autour des habitations, de se protéger des piqûres à l’aide de répulsifs et de vêtements couvrants, et de consulter rapidement un médecin en cas de symptômes évocateurs tels que fièvre, douleurs musculaires ou articulaires.
En cas de diagnostic positif, des équipes de démoustication peuvent intervenir autour du domicile concerné. Leur action est déterminante pour freiner la propagation du virus.










