En ce week-end de la Toussaint, moment de recueillement et de mémoire, Zétwal An Syèl a choisi de célébrer la vie.
Depuis cinq ans, l’association accompagne les familles touchées par la perte d’un bébé ou d’un jeune enfant — ces “petites étoiles” qui continuent de briller an syèl la, dans le ciel.
Après avoir porté la parole avec les Assises du deuil périnatal, l’équipe a pris un nouveau virage : faire résonner l’émotion à travers la musique.
« FLANM n’est pas un concert triste, rappelait la présidente Mathilde Edmond-Mariette Minoton. C’est une soirée pour faire du bien, mais aussi pour faire le bien. »
Une scène, quatre artistes, une seule vibration
Sous la direction artistique de Joël Jaccoulet, le public a découvert un concert unique, imaginé spécialement pour l’occasion.
Les voix de Loriane Zacharie, Mali et Esy Kennenga se sont mêlées pour exprimer, chacune à sa manière, l’amour et la résilience.
Trois sensibilités, trois univers, mais une seule émotion : celle d’un hommage vivant et lumineux.
Entre deux morceaux, un texte poétique a rappelé le sens de cette soirée :
Dans ce ciel, les étoiles brillent, et parmi elles, certaines brillent plus fort. Elles veillent et éclairent le chemin de celles et ceux qui les aiment, ici, sur terre.”
Près de 150 personnes ont partagé ce moment suspendu, fait de musique, de douceur et d’humanité.
Un concert au service d’une cause concrète
Derrière la beauté du spectacle, un objectif profondément humain :
financer l’achat de berceaux réfrigérés pour les maternités de Martinique.
Ces dispositifs essentiels permettent aux familles endeuillées de bénéficier de temps, de sérénité et de dignité dans l’accompagnement de leur enfant.
Un geste simple, mais porteur d’un immense respect.
Une manière de dire que la bienveillance se traduit aussi en actes.
Une flamme collective pour l’avenir
FLANM a été bien plus qu’un concert : un acte de solidarité, une main tendue.
Il a rappelé que le deuil périnatal n’est pas seulement une épreuve intime, mais une réalité sociale qui touche familles, proches et soignants.
Dans la lumière des bougies et les accords des artistes, une communauté s’est formée — unie par le désir de comprendre, d’aimer, de soutenir.
Cinq ans d’amour, d’humilité et d’espoir
Au cœur de cette aventure, Mathilde Edmond-Mariette Minoton, fondatrice et présidente de Zétwal An Syèl, incarne cette flamme tranquille qui ne s’éteint jamais.
Son engagement inspire. Son écoute, sa force et sa douceur donnent à cette cause une portée universelle.
Comme l’a confié une amie émue :
Connaître Zétwal An Syèl, c’est devenir un peu meilleur, plus à l’écoute, plus ancré dans la vie.”
Ce soir-là, chez Bougie Aimée, les larmes se sont changées en lumière.
Et chacun est reparti avec un éclat de cette flamme, celle du courage, de l’amour et de la vie.























