Les enseignants du collège du Vauclin mobilisés, ce lundi contre des classes surchargées

Depuis avril 2025, les enseignants du collège du Vauclin tirent la sonnette d’alarme. Ce lundi 13 octobre, ils sont mobilisés pour dénoncer des conditions d’enseignement devenues intenables, avec des classes surchargées malgré la présence d’élèves nécessitant des aménagements particuliers. Aucun élève n’est présent dans l’établissement ce jour, les parents ayant choisi de soutenir la mobilisation. Les enseignants réclament l’ouverture de trois classes supplémentaires pour améliorer les conditions d’apprentissage.

Rédaction ZayActu
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Ce lundi matin (13 octobre 2025), le collège du Vauclin, situé en réseau d’éducation prioritaire (REP+), est resté vide : aucun cours n’est été assuré. Les enseignants, rassemblés à l’entrée de l’établissement, expriment leur colère face à une situation qu’ils jugent “inacceptable”.
« Nous avons alerté le rectorat depuis avril, mais aucune réponse n’a été donnée jusqu’à aujourd’hui », déplorent-ils.

Selon eux, certaines classes accueillent jusqu’à 25 élèves, dont une grande partie présente des difficultés d’apprentissage : enfants dyslexiques, déficients visuels ou encore en grande difficulté de compréhension. « Nous voulons travailler dans des conditions qui permettent à chaque élève de progresser », insistent-ils.

L’affiche diffusée par le collectif souligne les disparités :

  • Des classes de 3e à 24 élèves, alors que les deux tiers bénéficient d’aménagements pédagogiques.
  • Des classes de 5e à 25 élèves, dont un quart en difficulté.
  • Des 6e à 23 élèves, dont la majorité peine à comprendre les consignes.

Les enseignants demandent donc l’ouverture de trois classes supplémentaires pour un total de 280 élèves dans l’établissement. Une revendication soutenue par les parents d’élèves, présents eux aussi pour défendre “le bien-être de leurs enfants”.

De son côté, le rectorat a indiqué qu’il allait “se pencher sur le dossier dans la semaine”, promettant une réponse d’ici la fin de semaine. Une annonce accueillie avec prudence par les enseignants : « Pourquoi attendre six mois pour agir ? », questionnent-ils.

En attendant, le mouvement pourrait être reconduit si aucune solution concrète n’est apportée rapidement.

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