Depuis plusieurs jours, les habitants du Nord subissent de graves perturbations liées à la crise de l’eau. Selon le député, cette situation empêche d’assurer l’hygiène de base, complique la préparation des repas, isole les personnes âgées ou fragiles et conduit même à la fermeture de certaines écoles.
Au-delà de l’inconfort, Marcellin Nadeau insiste sur les risques sanitaires et sur l’atteinte à la dignité humaine que représente cette crise, alors que les habitants continuent de payer des factures d’eau « en constante augmentation » et souvent entachées « d’anomalies ».
Un droit fondamental menacé
Cosignataire d’une proposition de loi constitutionnelle visant à inscrire le droit d’accès à l’eau parmi les droits fondamentaux, l’élu martiniquais rappelle que ce droit « doit être garanti concrètement, ici et maintenant ».
Il appelle la direction de la SAUR et la CAP Nord à prendre leurs responsabilités, notamment en renouant le dialogue avec les salariés, en rétablissant un service minimum d’approvisionnement et en poursuivant la distribution d’eau potable pour les plus vulnérables.
Un engagement pour une issue rapide
Le parlementaire affirme vouloir accompagner toute initiative de médiation afin de sortir de cette impasse dans l’intérêt général. « L’accès à l’eau ne peut pas être un privilège : c’est un droit fondamental », martèle-t-il, promettant de continuer à défendre cette cause à l’Assemblée nationale et aux côtés des habitants du Nord.