La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a opposé un refus clair à toute co-organisation de l’événement intitulé « Assises Populaires contre la vie chère ». Cette position a été réaffirmée à l’occasion d’un échange entre M. Jean-Claude Duverger, Premier Vice-Président de l’Assemblée de Martinique, M. Alexandre Ventadour, Président de la Commission Attractivité, Développement Économique, Numérique et Tourisme, et trois représentants de l’association RPPRAC.
La CTM rappelle que la lutte contre la vie chère a déjà donné lieu à une démarche structurée et collaborative. En octobre 2024, un protocole d’objectif et de moyens a été signé à l’issue de tables rondes réunissant l’ensemble des parties prenantes. Ce protocole vise une réduction progressive des prix de près de 6000 produits de consommation courante, à hauteur de 20 % en moyenne.
L’heure est désormais à la mise en œuvre complète des mesures prévues : mécanisme de compensation des frais d’approche attendu de l’État, pérennisation du CTEA avec un budget de 2 millions d’euros pour renforcer l’agriculture locale et l’autonomie alimentaire. La CTM précise que toute nouvelle demande devra être déposée dans le respect des procédures administratives en vigueur et sera étudiée selon les critères d’équité et de faisabilité budgétaire.
En outre, la Collectivité condamne fermement les violences symboliques visant les élus, notamment les mises en scène macabres incitant à la haine. Ces agissements ont perturbé la séance plénière du 28 avril, reportant l’examen de 67 dossiers cruciaux pour le territoire.
La CTM réaffirme qu’elle poursuivra son action contre la vie chère, mais dans un esprit de responsabilité, sans instrumentalisation ni déstabilisation des institutions.