La ministre Aurore Bergé a consacré son déplacement en Martinique, les 25 et 26 avril, à des enjeux majeurs : la santé des femmes, l’accès aux droits, la lutte contre les violences faites aux femmes et la valorisation du patrimoine mémoriel.
Dès son arrivée, elle a visité la Maison de la femme, de la mère et de l’enfant pour une séquence dédiée à la santé sexuelle, reproductive et à la prise en charge de l’endométriose, une pathologie encore largement sous-diagnostiquée mais qui touche de nombreuses femmes dans l’archipel. Elle y a présidé une réunion de travail autour du projet de création d’une Maison des femmes en Martinique, conclue par la signature d’une lettre d’engagement. Ce futur lieu d’accueil offrira aux femmes victimes de violences un accompagnement global : soins médicaux, appui psychologique, aide juridique, hébergement d’urgence et soutien à la reconstruction.
Dans la continuité de cette mobilisation, Aurore Bergé a signé une convention inédite permettant aux femmes victimes de violences conjugales de déposer plainte directement au sein du Centre hospitalier universitaire de Martinique. Ce dispositif, effectif depuis le 25 avril, facilite l’accès à la justice et prévoit également la conservation des preuves, même sans dépôt de plainte immédiat, dans le cadre du plan national « Toutes et tous égaux ».
Son séjour a également été marqué par une séquence mémorielle forte. La ministre s’est recueillie au Mémorial Cap 110, au Diamant, en hommage aux victimes de la traite et de l’esclavage. Elle a poursuivi cet hommage en visitant la Bibliothèque Schœlcher de Fort-de-France, saluant l’engagement historique de Suzanne Césaire et Paulette Nardal, figures majeures de la lutte pour l’émancipation des femmes et la reconnaissance des cultures antillaises.
Enfin, la ministre a échangé avec la jeunesse martiniquaise, notamment avec les jeunes du Service militaire adapté (SMA), et a rencontré les habitants de Fort-de-France lors d’une déambulation conviviale dans le centre-ville et au marché couvert.
Un déplacement qui confirme la volonté de l’État d’agir concrètement pour l’égalité et la reconnaissance des droits en Martinique.