Un groupe WhatsApp du nom de « Ton gars, c’est sûrement le mien » fait grand bruit depuis quelques jours en Martinique. En effet, ce groupe permettrait à des personnes, notamment des femmes de partager des informations personnelles, voire des preuves compromettantes concernant les relations amoureuses de certaines personnes. Des photos, captures d’écran de conversations, et témoignages y seraient échangés afin d’identifier les partenaires présumés infidèles. Cette pratique, jugée intrusive et diffamatoire par certains, a rapidement suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux.
Face à cette situation, plusieurs personnes ciblées par les publications de ce groupe ont décidé de prendre des mesures légales. Des plaintes ont été déposées pour atteinte à la vie privée, diffamation, et harcèlement. Les victimes dénoncent la divulgation de données personnelles et l’humiliation publique qu’elles ont subie, parfois sans preuve tangible.
Les forces de l’ordre ont été saisies de l’affaire et une enquête est en cours pour identifier les administrateurs du groupe ainsi que les participants qui auraient partagé du contenu illégal. La cybercriminalité devient un enjeu majeur dans ce genre de situation, et les autorités locales appellent à la prudence concernant l’utilisation des réseaux sociaux et des groupes de messagerie.
Les autorités rappellent également que le partage non consenti de données privées, surtout dans un but de diffamation, est sévèrement puni par la loi.
Sur les réseaux sociaux, le débat fait rage. Certains internautes approuvent l’initiative en affirmant que la transparence est nécessaire dans les relations de couple, tandis que d’autres soulignent la gravité de publier des informations sans consentement et sans preuve réelle d’infidélité.