L’Union des Femmes de la Martinique (UFM) n’a pas tardé à réagir suite au premier féminicide qui a eu lieu au Gros-Morne au quartier la Tracée dans la nuit de mercredi à jeudi. En effet, une femme âgée d’une trentaine d’années a été tuée par balles. Son ex-conjoint, interpellé et placé en garde à vue pourrait être l’auteur présumé des faits.
Toujours selon nos informations, une plainte pour harcèlement avait déjà été déposée par la victime. Pour l’UFM qui apporte son soutien à la famille de la victime, endeuillée après cette terrible nouvelle, « l’horreur a encore frappé en Martinique ».
Ce nouveau féminicide vient rallonger inexorablement la liste déjà longue de 31 femmes (et parfois leurs enfants) victimes de leur bourreau en Martinique, même après la séparation, souvent refusée par l’auteur. Elle a été précédée cette fois, par une plainte pour violence déposée courageusement par la victime. Une majorité de femmes est dans l’incapacité d’arriver à ce stade tant, le contexte des violences conjugales est dangereux, voire MORTEL.
L’UFM dit encore une fois NON ! Nous alertons la population sur les phases délicates d’une séparation quant aux risques encourus tant par les femmes que leurs enfants, victimes collatérales. L’U.F.M appelle les potentielles victimes à se rapprocher de son Espace d’Ecoute et d’Information « La Maison de Solange » pour un accompagnement par des professionnelles à leur écoute ; elle invite également l’ensemble des collectivités à se doter de moyens de prévention prévus par la réglementation en vigueur.