Au lendemain de la grève nationale dans l’éducation nationale, un courrier a été adressé au recteur de la Martinique par plusieurs enseignants du 1er degré à la fois inquiets et épuisés. Ces derniers étaient rassemblés en Assemblée générale, ce jeudi à l’initiative du SNUipp-FSU. Dans ce courrier, ils dénoncent leur non-considération, mais pas que.
- demandent de mettre un terme à la situation ingérable générée par les divers protocoles reçus depuis la reprise du 3 janvier 2022,
- réclament un protocole rassurant et demandent le retour à la fermeture de la classe dès le 1er cas positif à la covid-19
- réclament l’ouverture de centres éphémères de tests salivaires en direction des élèves et des personnels à l’aide des médiateurs de LAC de l’académie et de l’ARS
- réclament un approvisionnement en masque FFP2, en gel hydroalcoolique, en autotests suffisant
Dans ce même courrier adressé au recteur, il est indiqué que les directeurs et directrices d’école éprouvent un besoin urgent d’aide humaine pour faire face à la gestion des élèves positifs ou cas contact et des situations de tensions qui peuvent survenir au portail des écoles, dont des secrétaires à temps plein et des brigades pour les remplacer dans leur classe afin de gérer la crise et pouvoir appliquer le protocole actuel. Ces derniers réclament aussi des moyens matériels en téléphonie et ordinateurs professionnels pour répondre aux besoins du service public dit essentiel à la nation.
Tout le personnel est à la fois inquiet, épuisé et en recherche de solutions au quotidien pour faire tenir une machine dont les rouages sont déjà très éprouvés par cette crise sans fin !
Le bout du tunnel dont parle le gouvernement, nous n’en voyons du tout ne serait-ce l’ombre d’une lueur.
En tout cas en Martinique, 27.5% des enseignants ont suivi la grève nationale, 31% dans le 1er degré et 24% dans le second degré selon les chiffres du rectorat.
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