Samedi matin (14 août 2021), un violent tremblement de terre de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter a frappé le sud d’Haïti. Une nouvelle catastrophe naturelle qui aura fait plusieurs milliers de blessés, morts et disparus. Plusieurs édifices et maisons se sont effondrés à la suite de cette violente secousse. Actuellement, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver d’éventuels survivants sous les décombres.
La tempête tropicale Grace qui a intéressé l’arc antillais ce week-end fait malheureusement route vers Haïti. Selon le NHC qui suit de très près le phénomène cyclonique, des conditions de tempêtes tropicales sont possibles en République Dominicaine et en Haïti, ce lundi jusqu’à ce soir. Le centre de la tempête est situé au sud-est à 200 kilomètres de Port-Au-Prince la capitale d’Haïti. Toujours selon le NHC, le dépression pourrait se renforcer dans les prochaines heures. Le système devrait produire de fortes pluies et des orages sur Haïti pouvant malheureusement entraîner des inondations et d’éventuels glissements de terrain.
1 297 morts au moins, et plus de 5 700 blessés
Les conséquences dramatiques du puissant séisme de magnitude 7,2 survenu, samedi 14 août dans le sud-ouest d’Haïti, ne cessent de prendre de l’ampleur. Selon le dernier communiqué des services de la protection civile, publié dans la soirée dimanche 15 août, le pays déplore désormais 1 297 morts, et plus de 5 700 blessés. Le précédent bilan communiqué dans la journée faisait état d’au moins 724 morts et plus de 2 800 blessés.
Près de 30 000 maisons ont été détruites ou endommagées, laissant des milliers de personnes sans abri, ou à la recherche de proches disparus ou bloqués sous les décombres. Le séisme s’est produit samedi vers 8 h 30, heure locale (14 h 30, à Paris), selon les données de l’Institut américain de géophysique (USGS), à 12 km de la ville de Saint-Louis-du-Sud.
Après une nuit éprouvante à subir les répliques du séisme, les habitants et les secours s’affairaient dimanche avec des moyens limités pour retrouver des survivants sous les décombres. Nombre d’engins lourds, camions et tractopelles s’activaient pour déplacer des dalles de béton des bâtiments effondrés aux Cayes, près de l’épicentre du séisme.
Du personnel et des médicaments ont déjà été acheminés par le ministère de la santé pour venir en aide aux sinistrés, mais la logistique d’urgence est aussi mise en péril par l’insécurité qui mine Haïti. Sur un peu plus de deux kilomètres, l’unique route reliant la capitale à la moitié sud du pays traverse le quartier pauvre de Martissant, sous contrôle des gangs armés depuis le début de juin, empêchant la libre circulation.