Les deux-roues pourraient être concernés en France par la mise en place d’un contrôle technique et ce dès 2023. Selon certaines sources, ce questionnement a fait débat notamment à l’intérieur du gouvernement qui a bien eu du mal à se décider. À l’origine, le Parlement européen souhaitait imposer cette mesure dès le 1er juillet 2022 en France et dans les pays voisins. Mais c’était sans compter sur deux imprévus de taille. Premièrement, les différents confinements ont obligé les autorités à accorder une tolérance de trois mois pour les véhicules légers, afin de ne pas surcharger les garages en période de pandémie. Deuxièmement, il a fallu faire face à l’opposition farouche des motards, représentés par la FFMC.
Néanmoins, les efforts de l’association, qui estime qu’une telle mesure est inutile, auront été vains. La Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC), qui dépend du ministère de la Transition écologique, lui-même dépendant du ministère des Transports, a acté l’obligation du contrôle technique pour les deux-roues. Sa mise en vigueur devrait prendre place en 2023, le temps de déposer le décret auprès du Conseil d’État.
Selon Phonandroid, ce contrôle technique pourrait ainsi coûter aux alentours de 50 euros. Il s’agira en premier lieu d’effectuer un contrôle visuel des freins, pneus et éclairage, ce que chaque motard réalise quotidiennement, argue la FFMC. Ensuite, il faudra se plier à un contrôle sonore et un contrôle de pollution, afin de se conformer aux normes imposées par la Commission européenne. Une opération jugée trop légère par les opposants.
Il faut aussi rappeler que bon nombre de pays comptent déjà un contrôle technique pour leurs motos ; à l’inverse, Finlande, Irlande et Hollande ont fait part de leur refus d’imposer un tel contrôle à leurs deux-roues.