Communiqué de presse :
Le Maire du Vauclin s’insurge contre les actes de vandalisme et de destruction qui ont été perpétrés ce samedi matin, sur la route de sortie du quartier Baie des mulets, la rendant totalement impraticable et privant plusieurs centaines de citoyens d’une sortie sécurisée sur la route nationale n°6.
Cette voie avait été réalisée par la ville en 2008 après accord de feu le propriétaire terrien.
Il avait fallu procéder au détachement d’une portion de parcelle, lequel avait été entériné par le document d’arpentage réalisé en bonne et due forme par un géomètre et qui avait été signé par ledit propriétaire.
En échange de cette parcelle de terre, feu le propriétaire avait négocié et obtenu :
1/- le déclassement d’un quart de son terrain, anciennement classé en zone agricole,
2/- la levée de l’emplacement réservé, instauré pour la création d’une route à 2 voies, route qui figurait déjà au POS de 1989, et menaçait la maison d’habitation que le propriétaire avait édifiée dans le périmètre.
Malheureusement, le décès du propriétaire n’avait pas permis de finaliser la transaction que la ville voulait dès lors continuer avec, pour interlocuteurs, ses héritiers. Malgré les relances de la ville, restées sans suite, et les contre-parties substantielles déjà concédées, ces derniers ont bloqué la cession amiable et utilisé cette voie comme moyen de pression à l’encontre d’un projet privé.
Dès lors, le juge des référés du Tribunal de Grande Instance a rejeté, le 20 décembre 2019, la requête des cohéritiers visant à interdire l’accès de cette voie aux clients de la station-service.
Le Tribunal Administratif, quant à lui, dans son jugement du 20 novembre 2020 a rejeté le recours des mêmes plaignants qui demandaient l’annulation du permis de construire délivré pour cette station-service.
Malgré ces victoires sans équivoque devant les juridictions compétentes, la Ville a choisi de continuer à privilégier le dialogue et avait convenu de rencontrer les plaignants. Cependant, le rendez-vous fixé à la famille le samedi 5 décembre, à la demande d’un cohéritier, a finalement été annulé la veille par ce dernier.
Devant l’échec des démarches amiables tentées par la ville, le conseil municipal a voté le lundi 7 décembre dernier le lancement de la procédure d’incorporation de cette voie dans le patrimoine communal, l’autre voie légale possible.
Nous dénonçons donc avec force cet acte innommable de destruction de la route, illustration parfaite de l’adage « brilé an kay pou tjwé an rat », priver un quartier entier de chemin pour empêcher que les clients d’un équipement ne l’utilisent.
Nous condamnons des récupérations de cette affaire.
Il est dommage que certains qui ont très mal conseillé la famille jusqu’à maintenant, l’entraînant dans des contentieux qu’elle a à chaque fois perdus, continuent à l’influencer dans de bien mauvaises directions.
Le maire rappelle, comme l’ont démontré hélas les deux premiers jugements, que « lé konséyè pa lé péyè » !
Cette fois-ci encore, le juge dira le droit.
Le maire du Vauclin