Un homme de 30 ans qui était poursuivi pour avoir violé une mineure de 11 ans. Il a été acquitté, mardi soir (14 novembre 2017) par les jurés de la cour d’assises de Seine-et-Marne.
C’est une histoire qui fait grand bruit actuellement. Un cap-Verdien âgé de 30 ans (aujourd’hui et de 22 ans lors des faits) était poursuivi pour viol sur une mineure de 11 ans. Cette jeune fillette qui est tombée enceinte après le rapport sexuel avec cet homme. C’était dans un parc où elle avait suivi l’homme (âgé à l’époque de 22 ans), un homme qu’elle ne connaissait pas à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Mardi soir (14 novembre 2017) l’homme a été acquitté, par la cour d’assises de Seine-et-Marne. A l’audience, l’avocat général avait requis huit ans d’emprisonnement, assortis d’un suivi sociojudiciaire. Vendredi, le parquet général de la cour d’appel de Paris a fait appel de ce verdict. «Jusqu’à 15 ans, un enfant doit être préservé. On ne peut pas obtenir de lui des relations sexuelles. Son consentement n’est pas éclairé», soutient Dominique Laurens, la procureur de Meaux.
Cependant, l’homme qui est accusé, affirme qu’elle a menti sur son âge. La victime de son côté affirme avoir toujours donné son âge à cet inconnu qui lui a ensuite demandé de l’accompagner jusqu’au parc. Chose qu’elle a accepté.
Là, il commence à la déshabiller et lui demande de se coucher sur le sol. Il lui tient les mains, la pénètre. Elle lui demande d’arrêter, mais il continue. Quelques minutes plus tard, elle retourne chez son oncle, ne dit rien. Justine accouchera en mai 2010 d’un petit garçon, placé dans une famille d’accueil. Ce n’est qu’en juillet 2012 que l’agresseur présumé est entendu au Portugal, où il vit. Il confirme son passage en France en 2009.
C’est à l’occasion d’une visite de famille à Champs-sur- Marne qu’il dit avoir rencontré Justine. Lors de son audition, il affirme qu’elle lui avait dit avoir «15-16 ans» et qu’il ne s’est rien passé entre eux. A son retour en France, en 2014, il se présente de nouveau aux services de police, avant d’être mis en examen par un juge d’instruction et placé sous contrôle judiciaire. Il reconnaît l’existence d’un rapport sexuel, qu’il présente alors comme consenti. «Mon client a maintenu à l’audience que la plaignante lui a menti sur son âge.
Il affirme qu’ils ont flirté», souligne Me Samir Mbarki, l’avocat de la défense. Une défense qui a suffi à son acquittement, indique Le Parisien. Un verdict qui choque la mère de la fillette, mais également les internautes qui ne comprennent pas cette décision.