À partir de janvier 2017, la gestion des radars mobiles sera assurée par des opérateurs privés en France et d’ici 2018, plus de 440 voitures banalisées flasheront les automobilistes, elle seront conduites par des salariés de sociétés privées et non par des policiers ou gendarmes.
Des appels d’offres vont être lancés à la fin de l’année afin de déterminer les entreprises qui deviendront agrées par l’Etat dans cette mission. L’objectif est d’intensifier la lutte contre la délinquance routière et de libérer les policiers et gendarmes de cette mission, afin de les affecter autre part.
Mais cette mesure ne passe pas partout, “Les radars ne peuvent pas être gérés par des sociétés privées dont l’objectif est la réalisation de bénéfices et qui flasheront à tout-va”, redoute le président de l’association 40 millions d’automobilistes, Pierre Chasseray, dans Le Parisien ce jeudi. Réponse d’Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière : “La rétribution de ces prestataires sera fixe et ne dépendra en aucun cas du nombre d’amendes dressées”.
À suvire donc…