Le phénomène des sargasses n’est plus seulement un problème environnemental. Il est désormais traité comme une véritable urgence de santé publique. Le député de la Martinique, Jiovanny William, salue l’engagement nouveau de l’Agence régionale de santé (ARS) qui, dès la première semaine de juin, présentera une feuille de route sanitaire structurée.
Cette annonce fait suite à une rencontre jugée « particulièrement constructive » entre le député et le directeur général de l’ARS, M. Yves Servant. Ensemble, ils ont acté des mesures concrètes destinées à répondre aux attentes de la population, jusqu’ici trop peu entendue. L’ARS reconnaît désormais la gravité de la situation et s’engage à protéger l’ensemble de la population à travers un plan clair, incluant prévention, information, suivi médical et accompagnement des personnes âgées.
Fini le temps où seuls les capteurs dictaient les décisions : les symptômes ressentis par la population seront désormais pris en compte, et la réponse sanitaire ne sera plus réservée aux seuls profils considérés comme vulnérables. Jiovanny William insiste sur la nécessité d’un « aller-vers », une action de terrain coordonnée entre les élus, les professionnels de santé et les citoyens.
En parallèle, une cellule de crise « Urgences Sargasses » a été mise en place au sein de l’ARS. Une ingénierie sociale dédiée et l’arrivée d’un directeur spécialisé dans le domaine viennent renforcer ce dispositif inédit en Martinique.
Depuis son élection en 2022, le député n’a cessé d’alerter le gouvernement sur les dangers des émanations toxiques liées aux algues brunes. Il se félicite de voir enfin émerger une réponse publique à la hauteur : « Le temps du constat est passé. Il faut désormais des actes. Je resterai vigilant à ce que chaque engagement soit suivi d’effet, en lien étroit avec les maires et les habitants. »
Jiovanny William participera à la réunion stratégique de lancement du plan, aux côtés des collectivités, des services de santé et des acteurs du territoire. Il appelle à une mise en œuvre rapide et à un suivi rigoureux de ce plan d’action, pour que la santé publique ne soit plus reléguée au second plan dans la gestion des sargasses.
