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Airbags Takata : l’État durcit les mesures de rappel avec un nouvel arrêté

Le 9 avril, face au risque élevé posé par certains airbags de la marque Takata, le Ministère des Transports a signé un arrêté renforçant les obligations des constructeurs automobiles. Ce texte impose de nouvelles mesures strictes pour mieux encadrer les rappels assortis d’un “stop drive” — interdisant l’usage du véhicule avant réparation — et garantir un remplacement rapide et gratuit des airbags défectueux. Particulièrement visés : les territoires d’Outre-mer, où près de 80 000 véhicules sont encore concernés et où certaines marques accusent un retard préoccupant dans la mise en œuvre des réparations.

Rédaction ZayActu
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Le Ministère des Transports renforce son dispositif autour des rappels avec « stop drive » des airbags Takata. L’arrêté signé le 9 avril impose désormais une série d’obligations à 30 constructeurs automobiles afin d’accélérer le retrait des airbags contenant du nitrate d’ammonium en phase stabilisée (PSAN), dont la durée de vie en sécurité est dépassée.

Les constructeurs devront notamment :

  • Identifier tous les véhicules concernés ;

  • Adresser un nouveau courrier aux propriétaires pour leur demander de ne plus utiliser leur véhicule ;

  • Mettre en ligne une plateforme permettant aux usagers de vérifier, grâce au numéro VIN, si leur véhicule est concerné ;

  • Mettre en place un système d’information centralisé pour assurer le suivi des remplacements ;

  • Fournir une attestation de remplacement sous 24 heures après récupération du véhicule.

Les constructeurs ne respectant pas ces obligations s’exposeront à des astreintes financières.

Focus sur l’Outre-mer : des situations critiques

En Outre-mer, environ 80 000 véhicules n’ont pas encore vu leurs airbags remplacés. Dans certains cas, les rappels sont assortis d’un stop drive, interdisant toute utilisation du véhicule avant remplacement.

Le cas de la Guadeloupe est particulièrement préoccupant. Un constructeur ne dispose toujours pas de structure opérationnelle sur place pour assurer les réparations. Le Ministère a donc déclenché une astreinte de 315 000 euros, qui pourrait être majorée si aucune amélioration n’est observée.

Un rappel gratuit, une réparation rapide

Le Ministère rappelle que :

  • Tous les véhicules construits entre 1998 et 2019 peuvent être concernés ;

  • Il est important de vérifier vos courriers ou de contacter votre constructeur pour savoir si votre voiture est concernée ;

  • En cas de rappel, la réparation est gratuite, rapide (moins d’une demi-journée) et peut vous sauver la vie.

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