Les représentants syndicaux du centre hospitalier Maurice Despinoy tirent la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce 30 septembre, les organisations CDMT, CGTM et UGTM dénoncent une situation devenue « intenable et dangereuse ». Selon eux, ce sont les patients qui paient « le prix fort » de la dégradation des conditions de travail.
Parmi les difficultés pointées :
- un manque criant d’infirmiers et de médecins,
- une direction qui « choisit la menace » plutôt que le dialogue,
- et une tutelle ainsi que des élus « totalement absents », dans un silence qualifié d’« inacceptable ».
Les syndicats estiment que cette politique et ce mépris mettent directement en danger les soignants. Ils affirment refuser d’être complices d’une « maltraitance institutionnelle » et formulent plusieurs exigences immédiates :
- des moyens humains réels et suffisants avec un nouveau planning,
- le respect des droits des agents et la fin des menaces,
- l’intervention urgente de la tutelle pour mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme un « scandale ».
« Assez de silence ! Assez de mépris ! », martèlent les représentants syndicaux, qui appellent à la mobilisation générale. Pour eux, la sécurité et la dignité des agents ne sont pas négociables.
Leur cri d’alerte se conclut par un slogan sans équivoque : « La vi nou an danjé ».