La récente condamnation de Rodrigue Petitot dans le cadre de « l’intrusion à la résidence préfectorale » n’a pas clos les débats judiciaires dans cette affaire. Jugé par le tribunal correctionnel, il avait écopé d’une peine d’un an de prison avec sursis, bien en deçà des 30 mois requis par le ministère public, dont 15 fermes. Face à cette divergence, le parquet a choisi de faire appel, estimant que la sanction ne reflétait pas la gravité des faits reprochés.
En réaction, les avocats de Petitot ont déclenché un appel incident, une procédure qui leur permet de contester à leur tour la décision. Ce nouvel épisode juridique oblige la cour d’appel de Fort-de-France à se saisir du dossier pour réévaluer l’ensemble des éléments.
En attendant cette nouvelle audience, Rodrigue Petitot demeure en détention à domicile sous surveillance électronique. Cette mesure pourrait être maintenue ou reconsidérée en fonction des décisions à venir. L’affaire, qui continue de diviser l’opinion, pourrait bien connaître de nouveaux rebondissements.