Les indicateurs de surveillance de la dengue en ville comme à l’hôpital sont à des niveaux faibles voire nuls dans les Antilles françaises (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy). En ce qui concerne notre île, la situation épidémiologique du virus de la dengue est calme. Depuis la fin de l’épidémie de dengue mi-février, le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue vus en médecine de ville ou pas SOS-médecins oscille entre 0 et 31 cas estimés par semaine.
Cependant, aucun cas cliniquement évocateur n’a été rapporté la semaine dernière. Depuis le mois de juillet 2021, jusqu’à la semaine dernière, dix cas ont été confirmés biologiquement et répartis sur l’ensemble du territoire. À l’hôpital, seul un passage aux urgences pédiatriques pour suspicion de dengue a été signalé aux cours des deux derniers mois. Il faut savoir que la dengue est endémo-épidémique aux Antilles, donc la survenue de quelques cas de dengue en période inter-épidémique est attendu.
La prévention est toujours de mise
La dengue est une arbovirose transmise par le moustique Aedes aegypti qui représente une menace constante pour les Antilles. C’est un moustique domestique qui se reproduit essentiellement dans les petites collections d’eau claire, à l’intérieur ou autour des habitations. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (répulsifs en sprays ou crèmes, serpentins, diffuseurs électriques, vêtements longs, moustiquaires).
La prévention collective repose sur la lutte anti-vectorielle et la mobilisation sociale. La mobilisation de tout un chacun permet de réduire les risques au niveau individuel mais également collectif en réduisant la densité de moustiques. Sans l’appui de la population, les acteurs de la lutte anti-vectorielle ne pourraient pas faire face.