Vers une amende de 300 euros pour un masque et gant de protection jeté dans la rue ? Avec la pandémie de coronavirus qui frappe la planète entière, masques et gants sont nos meilleurs amis afin de contrer ce virus de manière radicale. Cependant, beaucoup de masques et gants de protection sont retrouvés un peu partout dans la nature, notamment dans la mer.
C’est dans ce sens que le député LR des Alpes-Maritimes Eric Pauget a déposé une proposition de loi prévoyant une sanction exemplaire de 300 euros pour le dépôt sauvage de masques et de gants de protection sur la voie publique. Le minitère de l’Ecologie de son côté a lancé une campagne de sensibilitation pour tenter d’y mettre fin.
❌ Nous sommes nombreux à voir des masques usagés jetés par terre. Pourtant, il est simple d’éviter cette pollution en respectant les consignes⤵
Soyons #TousMobilisés pour :
✅ Préserver l’environnement
✅ Limiter la propagation du #COVIDー19
✅ Protéger les agents de collecte pic.twitter.com/hX60lU1257
— Ministère de l’Écologie (@Ecologie_Gouv) May 15, 2020
«Certains s’imaginent peut-être que les masques chirurgicaux, qui ressemblent à du papier, sont biodégradables mais ce n’est pas le cas puisqu’ils sont conçus à base de fibres en plastique», rappelle l’association Zero Waste.
La question du recyclage des masques est également étudiée par un consortium d’institutions scientifiques. Le processus s’avère compliqué, puisqu’il inclut un passage à la vapeur sous pression à 121°C et une irradiation par rayons gamma. Des prototypes de masques jetables biodégradables sont également en développement. Pour l’ONG Zero Waste, c’est précisément le recours au jetable qui pose problème, et invite à se poser la question d’autres alternatives.