Ce lundi matin (7 octobre 2024), une nouvelle opération dans le cadre de la mobilisation contre la vie chère avait lieu avec le blocage du giratoire de Mahault au Lamentin. Des poids lourds s’étaient positionnés sur les axes empêchant toute circulation.
En milieu de matinée, les forces de l’ordre se sont rendues sur place afin de débloquer les accès suscitant une tension entre les CRS et personnes sur place, pourtant pacifiques. Malheureusement, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, obligeant ceux présents sur place de se diriger vers le centre-ville du Lamentin.
Lors de cette intervention, le président du RPPRAC, Rodrigue Petitot, dit le R a été blessé à la main et à la cuisse. Nous ignorons pour l’heure par quoi il a été blessé. Une information confirmée par le RPPRAC qui condamne avec la plus grande fermeté la « répression policière exercée, ce lundi. Selon nos informations, le R aurait été transféré vers les urgences de l’hôpital Pierre Zobda Quitman.

Toujours selon le communiqué de RPPRAC, « une riveraine, qui ne participait pas au rassemblement, a fait un malaise sur la voie publique, suite à des tirs de lacrymogènes répétés dans le bourg du Lamentin. deux militants ont également été tabassés et placés en garde à vue. »
Selon une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux et présente ci-dessous, lors de l’interpellation d’un, des membres de l’association, Aude Goussard, la trésorière du RPPRAC a été violemment brutalisée par un CRS. Nous ignorons pour l’heure, son état de santé.
Les acteurs de la table ronde interpellés par le RPPRAC
Dans son communiqué de presse, le RPPRAC appelle, l’ensemble des acteurs de la Table Ronde à prendre conscience que des mesurettes ne seront pas acceptées en cette période de crise sociale, qui prive les ménages martiniquais de leur droit universel à une alimentation accessible.
Rappelle que toute volonté de baisser les taxes, sans remettre en cause les marges arrières et bénéficiaires des acteurs du SDGA, est un NON SENS. Cette approche ne fait qu’exacerber le sentiment de couverture du capitalisme ambiant. Rappelle aux autorités que l’embrasement de notre société sera de leur responsabilité. JAMAIS nous n’accepterons ce traitement inéquitable. Nous n’abandonnerons pas et appelons chacun et chacune à se mobiliser pour renforcer les rangs de notre lutte.
Le report, à une date incertaine, de la table ronde, ainsi que l’annonce de Michel Barnier d’une revalorisation du SMIC de 2 %, ne sauraient être suffisants dans ce contexte.