Le préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier indique s’associer à la douleur des familles concernées et exprime toute sa compassion. Il assure que tout est mis en œuvre pour que les coupables de ces actes atroces soient retrouvés et présentés à la justice pour répondre de leur forfait, ignoble et criminel.
Quelques réactions
Béatrice Bellay, députée de la Martinique n’a pas tardé à réagir non plus par voie de communiqué de presse :
J’exprime ma plus vive émotion, mon effroi et ma grande colère suite au véritable carnage survenu la nuit dernière dans un appartement situé à la ZAC de Rivière-Roche. Des informations disponibles jusqu’alors, ressort un bilan insoutenable : une jeune femme de 18 ans et un adolescent de 15 ans ont perdu la vie. Un bébé de 9 mois, un enfant de 4 ans et une adolescente ont été blessés, l’état de cette dernière est jugé grave.
J’éprouve une profonde tristesse pour les victimes de ces crimes et leurs familles. J’ai une pensée émue pour les habitants de l’immeuble, du quartier dont j’imagine à peine le sentiment d’effroi, de sidération. Ce drame endeuille à nouveau la Martinique, deux fois de trop. Cela nous amène à un triste record de plus 22 meurtres par armes à feu depuis le début de l’année 2024.
Je salue la sagacité des services de secours intervenus sur les lieux et j’espère que la lumière sera faite dans les meilleurs délais sur les circonstances de cette fusillade afin que les criminels soient identifiés, traduits en justice et punis à la hauteur de leur méfaits.
Et si je salue le travail de la police judiciaire, je rappelle que la sécurité des personnes est une prérogative régalienne de l’État. Sa responsabilité est encore, aujourd’hui, considérablement engagée.
Marcellin Nadeau également député de la Martinique a aussi réagi face à cette tragédie :
C’est avec une profonde tristesse et une immense émotion que nous apprenons la fusillade tragique qui a eu lieu cette nuit à Rivière-Roche, causant la mort d’un jeune adolescent et d’une jeune femme, et blessant plusieurs autres personnes. Je tiens à adresser mes plus sincères condoléances aux familles et proches des victimes de cet acte d’une violence insoutenable. Dans cette épreuve terrible, je leur adresse tout mon soutien et les assure de ma solidarité. Cette tragédie vient douloureusement rappeler l’urgence d’agir contre la prolifération des armes dans notre territoire et leur facilité de circulation, une réalité qui emporte bien trop souvent des jeunes vies. Cette menace pour notre sécurité nécessite des actions concrètes et résolues.
Aussi, nous réitérons notre appel avec force pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur la circulation des armes dans notre péyi et en analyser les causes profondes (PR n° 2043). Il est indispensable d’enquêter et de prendre des mesures à la hauteur de cette crise pour protéger nos concitoyen.nes et garantir la sécurité de toutes et tous. Je m’engage à continuer de porter ce combat au sein de l’Assemblée nationale et à travailler avec mes collègues, les associations, et les acteurs locaux pour que cette situation ne soit plus tolérée. La violence ne doit jamais devenir une norme dans nos quartiers, et il est urgent de travailler ensemble pour bâtir une société où chaque vie est protégée et respectée.