Plusieurs cas de harcèlement et d’agression verbale et physique ont eu lieu au CROUS ainsi qu’aux abords des résidences universitaires privées à Schoelcher, envers des étudiantes. Une information qui a été confirmée par la direction de l’Université des Antilles dans un communiqué de presse publié, ce mercredi. D’ailleurs, une marche pour dire non à ces agressions a été organisée, mercredi soir (6 mars 2024) sur le campus avec l’association féministe, Culture Egalité et des femmes suite aux témoignages publiés sur les réseaux sociaux, ces dernières semaines.
“Je veux être libre, pas courageuse… On ne naît pas femme, mais on en meurt” Le chemin d’école est un terrain de jeu pour les criminels sexuels. Ça vaut aussi pour l’université. Les autorités font œuvre d’une complicité morale et encouragent les agresseur à poursuivre leurs délits, par leurs actions sous dimensionnées face aux risques auxquels sont confrontées nos étudiantes au quotidien.
La gendarmerie alertée et saisie
Dans son communiqué de presse, l’UA indique de la présence quotidienne de vigiles pendant les heures d’ouverture du pôle universitaire de Martinique. Une présence qui a été renforcée avec le recrutement effectif d’un agent rondier. Ce recrutement vise à garantir un environnement sûr à l’ensemble des étudiants circulant sur le campus. Une plateforme de signalement a été mise en place par l’UA, sur son application mobile MyUA, afin qu’étudiants et personnels, puissent facilement faire remonter toute situation de violence ayant eu lieu dans l’enceinte des campus de l’université.
Du côté de la gendarmerie, elle a été saisie et alertée sur ces situations plus que préoccupantes. L’UA encourage chaque étudiante et chaque étudiant qui pourrait être victime d’une agression, à se rendre à la gendarmerie et à effectuer les signalements ou plaintes idoines.