Dans un communiqué de presse, le Gouvernement indique que l’évolution des règles de l’assurance-chômage qui entreront en vigueur en France hexagonale, le 1er février 2023 ne s’appliquera pas en Outre-mer. Une loi portant des mesures d’urgence relative au fonctionnement du marché du travail en vue du plein-emploi avec notamment, une modulation de la durée d’indemnisation qui serait possible en fonction de l’état de la conjoncture.
En Martinique, en Guadeloupe, à la Réunion, à Mayotte (qui relève d’une autre convention chômage), à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy et à Saint-Pierre-et-Miquelon, la réduction d’un quart de la durée d’indemnisation du chômage ne s’appliquera pas.
Cette adaptation de la réforme de l’assurance-chômage s’explique en raison des difficultés des marchés de l’emploi ultramarins qui démontre l’attention du Gouvernement à la situation particulière de la population en Outre-mer.
En effet, le niveau élevé du chômage dans ces territoires et une baisse moins forte que dans l’hexagone justifie cette différenciation des règles. La prise en compte des réalités locales permet ainsi de protéger le pouvoir d’achat des ménages fragiles, tout en continuant les efforts pour permettre un retour au travail durable.